Quoi de neuf ?

Les Services d’édition sont fiers d’être partenaires du concours Mérites rédactionnels SQRP

20 juin 2013Les Mérites rédactionnels SQRP rendent hommage aux rédactrices et rédacteurs qui se distinguent par la qualité des textes liés à leur travail. Dans le cadre de cette deuxième édition, deux catégories ont été primées : bulletin ou infolettre et site Web.

Les lauréates sont Valérie Millette dans la première catégorie et Diane Stehlé dans la deuxième. Plus de détails : Mérites.

C’est la Société québécoise de la rédaction professionnelle (SQRP) qui, au Québec, valorise la communication écrite de qualité par l’attestation de la compétence des rédacteurs et des rédactrices qui en font leur métier. Plus de détails : SQRP.

Formation en entreprise : révision de textes et correction d’épreuves

Édition, communications, publicité

3 novembre 2010Les membres de votre personnel doivent composer avec des échanges de fichiers entre rédacteurs, réviseurs et chefs de production. Ils doivent travailler ensemble et viser le produit parfait.

Les Services d’édition proposent des stratégies de travail pour réviser les textes avec la fonction Suivi des modifications déjà incluse dans votre logiciel Word de Microsoft.
Une fois la mise en pages réalisée, nous vous proposons d’autres stratégies pour corriger les épreuves sur les fichiers PDF à l’aide des outils du logiciel Acrobat d’Adobe (version 8).

Deux blocs de formation indépendants l’un de l’autre : un premier en révision de textes et un deuxième en correction d’épreuves. Les rencontres se déroulent dans les bureaux mêmes des entreprises dans un environnement informatisé.

Chaque bloc comprend deux séances de trois heures : présentation de la méthode de travail, liste des points à surveiller, démonstration, exercices à faire puis correction et discussion au cours de la deuxième séance.

Préparés sous forme modulaire, les ateliers peuvent facilement s’adapter aux besoins et aux contenus habituellement traités par les divers organismes et entreprises.
Pour plus de renseignements, n’hésitez à communiquer avec Guy Connolly à info@servicesdedition.com.

Guy Connolly donne de nouveau ses cours cet hiver

7 janvier 2014Au trimestre d’hiver 2014, Guy Connolly assure une autre session de cours à la Faculté de l’éducation permanente (FEP) de l’Université de Montréal. Il s’agit d’un cours donné dans le cadre du Certificat de rédaction française qui s’adresse aux personnes qui désirent se perfectionner dans le travail d’édition en français. Le cours est offert au campus principal.

La révision des textes se fait à l’écran (dans Word), et la pédagogie du cours fait largement appel aux nouvelles technologies de l’information, tout particulièrement Internet. La correction des épreuves se fait principalement dans le logiciel Acrobat. C’est ainsi que le recueil de textes n’est plus offert que dans un site géré par l’Université (StudiUM) et que l’ensemble des renseignements, plans des rencontres, résultats des évaluations, etc. sont mis en ligne et mis à jour régulièrement. De plus, les étudiants doivent faire parvenir leurs fichiers, corrigés à l’écran, au professeur en les téléversant dans le site. Ces derniers sont évalués puis retournés dans le site, où l’étudiant peut les récupérer. Le but de cette approche pédagogique est de rendre plus facilement accessibles, 24 heures par jour, tous les renseignements et documents relatifs au cours, mais surtout de plonger les étudiants dans la réalité actuelle, entre autres le travail à distance. Un accès à Internet est donc nécessaire. Le professeur n’est pas seulement virtuel : il est en classe avec les étudiants pendant 45 heures.

La FEP offrira ce cours de nouveau au trimestre d’automne 2014 au campus principal. Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec M. Robert Maltais à l’Université de Montréal au 514 343-6111, poste 2950, sautez à la page ou communiquez directement avec le professeur : guy.connolly@umontreal.ca.

Un logo à notre image

10 février 2014 Au moment de s’installer voilà bientôt une dizaine d’années dans ses nouveaux locaux, les Services d’édition ont voulu marquer ce pas en créant un nouveau site Internet et en s’identifiant par un nouveau logo.

Ce site, vous y êtes, vous le voyez. Nous l’avons voulu informatif, il va sans dire, mais aussi explicatif. Il informe sur ce que nous faisons de mieux, sur les façons de nous joindre, mais il explique aussi comment nous travaillons, quels sont les choix orthographiques, stylistiques et typographiques que nous mettons de l’avant dans les textes que nous traduisons et révisons.

Nous l’avons voulu d’un commerce agréable. Allez-y, cliquez un peu partout. Il affiche clairement nos couleurs et utilise à fond notre logo.

Nous avons voulu ce logo à la fois simple et évocatif, très XXIe siècle. « Notre objectif était de simplifier le logo-signature précédent tout en créant quelque chose de sympathique », explique Sylvain Lemire, directeur artistique chez Ardoise, qui a conçu cette signature puis le site. « Simplifier en raccourcissant le nom de l’entreprise à Connolly et rendre sympathique avec ce grand C élégant, qui est aussi un symbole très connu (“effacer” ou “enlever”) dans le domaine de la correction des textes. C’est tout à l’image de cette entreprise : simple, efficace et conviviale. »

Tout en incorporant régulièrement les nouvelles technologies à nos processus, nous essayons de toujours rester les mêmes.

Arielle Jarry et Sadrina Brochu dialoguent avec la mort

11 mai 2014Arielle Jarry et Sadrina Brochu sont les deux lauréates du 23e Marathon d’écriture intercollégial s’est déroulé à Montréal toute la nuit du 28 février 1er mars dernier, de 13 h 30 à 13 h 30. À la fin de ce marathon d’écriture unique, dont le président d’honneur était cette année M. Georges Hébert-Germain, chacun des étudiants a remis un texte, son favori, afin de composer un recueil de 180 pages (Au pied de la lettre) édité sous la supervision des Services d’édition Guy Connolly et disponible auprès de M. Gilbert Forest, responsable de l’événement.

M. Hébert-Germain confie dans son mot d’introduction du recueil à ces filles et garçons penchés sur leurs feuilles : « J’ai vécu jadis dans la très belle jeunesse, moi aussi. Nous l’avons en effet tous connue. Et aimée tendrement et furieusement. Seule la mort nous différenciera, désormais, l’un de l’autre. On peut revisiter sa jeunesse, revoir son enfance au moyen de photos ou de témoignages de parents et amis, mais sa mort, on ne peut que l’imaginer. Voilà pourquoi j’ai souhaité que les participants au marathon tentent, dans leurs mots, de l’évoquer, chacun à sa manière. »

Pour les guider, il ajoute : « Imaginez que vous êtes condamné à mort. Par un juge, un médecin, une avalanche dans les Rocheuses, des bandits dans l’océan Indien… Comment réagissez-vous sur le coup ? »

Ils se sont lancés et ont été, encore une fois, géniaux.

Guy Connolly a assuré la révision des textes et la correction des épreuves, aidé de cinq de ses étudiants : Nathalie Angers, Juan Carlos Arellano Lopez, Isabelle Chartier, Sylvie Collin et Christine Philippe. Magalie Morin est responsable de la mise en pages, inspirante.

Comme chaque année depuis une douzaine d’années, c’est un plaisir sans cesse renouvelé de participer à cet événement et d’offrir en cadeau notre travail aux organisateurs et, surtout, aux jeunes auteurs.

C’est pour nous un grand honneur de reproduire ici les textes des deux lauréates.

 

PREMIER PRIX

Regrets

Arielle Jarry

Cégep édouard-Montpetit

Sept heures, c’est tout ce qu’il me reste. J’ai compté. On me demande si j’ai peur. Ridicule : ce n’est pas la mort qui m’effraie, mais plutôt l’ennui. C’est long, sept heures. J’ignore encore ce que je vais en faire.

On me demande si j’ai des regrets. Oh, ça oui ! Je regrette d’en avoir tué si peu. Je regrette parce que je n’aurai jamais l’occasion de torturer, de violer, de massacrer. À présent, j’ai sept heures à tuer — quelle ironie !

Par-dessus tout, je regrette de ne pas pouvoir lutter. On m’offre une mort pathétique, une mort de condamné, de bétail dans un abattoir. Sacrilège ! Moi, je veux quitter ce monde avec un scandale, avec la violence et la majesté d’un feu d’artifice. Je veux que ma mort résonne longuement, que son écho coupe le souffle, qu’elle imprègne les yeux de tous les spectateurs pour que l’on puisse entrevoir derrière chaque prunelle l’esquisse, le souvenir de mon exécution.

Ah, je voudrais mourir et revenir à la vie uniquement pour leur cracher au visage, puis les laisser m’assassiner à nouveau ! Je veux qu’ils me détestent, qu’ils souhaitent ma mort aussi ardemment que je désire la leur. Si seulement je pouvais être tué dix fois de plus pour être libéré, affranchi de tout mon dégoût !

Quel dommage de ne pouvoir mourir qu’une fois ! Heureusement, j’ai encore sept heures pour imaginer le plus terrible des feux d’artifice…

 

DEUXIÈME PRIX

La belle mort

Sadrina Brochu

Cégep de Sherbrooke

Un certain samedi matin de juillet, j’avalai une mouche par inadvertance alors que je me promenais dans un champ. Je n’en fis pas grand cas. Pourtant, un étrange bourdonnement parcourait mon estomac depuis l’incident, et j’en fus inquiet. Je partis donc chez grand-mère qui, au moment où je mentionnai ma promenade et la mouche, se leva et cria à tue-tête : « Diptérophilie, canthariculose, scatophagite stécoraïdaire ! » Puis elle s’effondra sur le carrelage de la cuisine, renversant du même coup la tisane qu’elle venait de préparer. J’informais l’ambulancier sur les circonstances de l’incident de grand-mère quand celui-ci, alarmé par le bourdonnement qui émanait de mon ventre, me pria de l’accompagner à l’hôpital. Je dus passer quatre échographies avant que l’on m’informe de ma condition d’avaleur de mouches condamné. On me déplaça aussitôt au treizième étage, réservé aux cas impossibles. Cet étage me plut beaucoup, et je fus heureux d’apprendre que j’allais y vivre les dernières heures de mon existence. Je sentais toujours le vrombissement enfler en moi, mais il ne m’effrayait plus, car je savais quel en serait le dénouement. Je fis donc connaissance avec l’objet de ma perte. Il se nommait Matthieu, comptait 647 enfants et il s’avéra fort sympathique. J’étais heureux de profiter des derniers instants de ma vie avec cette aimable mouche et crus bon de la remercier de m’avoir offert une mort aussi plaisante.