S’assurer que + indicatif

 

Nos clients nous posent souvent la question :

« Pourquoi avez-vous changé le subjonctif au profit de l’indicatif dans une phrase comme Assurez-vous que la porte soit bien fermée ? »

Parce que le contenu sémantique de s’assurer, qui implique une certitude, entraîne l’indicatif : Assurez-vous que la porte est bien fermée.

Il peut arriver que l’on y trouve un subjonctif, tout à fait correct, mais il est alors entraîné par la négation ou l’interrogation contenue dans la proposition principale : Est-il possible de s’assurer que rien de grave ne puisse se produire ?

C’est la même alternance — commandée par la négation ou l’interrogation — que l’on rencontre tout simplement dans :

Je crois qu’il est trop tard.
Je ne crois pas qu’il soit trop tard.
Croyez-vous qu’il soit trop tard ?

Le futur — et l’on ne peut ici qu’oublier l’alternance entre l’indicatif et le subjonctif — est aussi assez fréquent : Assurez-vous que la porte sera bien fermée.

Sources : 1) J. et J.-P. Caput, Dictionnaire des verbes français, Paris, Larousse, 1969, p. 31; 2) Th. Bélanger, Dictionnaire grammatical des verbes, Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Qc, Les éditions Mata, 1996, p. A38; 3) P. Dupré, Encyclopédie du bon français dans l’usage contemporain, t. I, Paris, Éditions de Trévise, 1972, pp. 183-84.